Lu dans le Messager Agricole de Thonon-les-Bains du 11 mars 1900 : Un jeune clerc de notaire de Bonneville charmait ses loisirs en faisant force promenades à bicyclette sur les belles routes de Savoie. Ses records lui valurent une telle réputation qu'une maison de cycles l'engagea à lâcher le Code pour la pédale. C'est ainsi que M.D. devint représentant de cycles à Montreux (Suisse). A peine fut-il installé qu'il reçut la visite d'une élégante étrangère le priant de bien vouloir lui apprendre l'art du vélo. Il sut se montrer aussi bon professeur que galant homme. Il intéressa sa cliente par des promenades dans les sites chantés par Rousseau et, le souvenir de Julie et de Saint-Preux aidant, le roman finit par un mariage. |
Le dénouement a été accueilli avec joie par les amis de M.D., dont l'un des oncles est ministre et l'autre chef de corps. Le jeune cycliste a prouvé péremptoirement que la fortune vient non en dormant mais en pédalant ; sa fiancée, qui appartient à une excellente famille de Cracovie, lui ayant apporté dans sa sacoche la bagatelle de 800 000 francs...
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