Allant de col en col en quête de plaisirs
Nemrod sans treillis, fusil ou gibecière,
Je glane des impressions, photos et souvenirs,
Emplissant de mes notes ma muse imaginaire.
Engrangeant ça et là, moissonnant à l'envi,
Juché sur ma monture ou marchant auprès d'elle,
Une vraie communion dans l'effort s'accomplit,
Proche de l'overdose de guidon et de selle.
Animé tour à tour par l'espoir ou le doute,
Guettant à l'horizon le V de la victoire,
Quand le sentier prolonge le chemin et la route,
Voici venu l'instant de prendre mon panard
Lorsqu'au sommet du col, l'espace d'une seconde,
Le coeur battant très fort, je me penche déjà,
Basculant du regard vers la vallée profonde
Par cette porte ouverte sur l'au-delà.
Maurice Occelli
CC n°3975