Ils étaient très nombreux un dimanche d’octobre,
A hisser leurs vélos sur des pentes sévères.
Le petit col d’Arbas avec ses sept cent mètres,
En a forcé plus d’un à mettre pied à terre.
Qu’en sera-t-il demain dans le col de Beyrède ?
Agés d’un an de plus, ayant perdu des forces,
Nous devrons, animés d’un appétit féroce,
Affronter hardiment les pentes d’un colosse.
Par Arreau, par Campan, par où faut-t-il le prendre ?
Car il faudra monter avant de redescendre !
Heureusement en haut grilleront les saucisses !
Pour nous encourager, Alain criera ho ! hisse.
Rendez-vous donc est pris pour octobre prochain
A l’un des plus fameux des cols pyrénéens.
Nous serons très nombreux, amis des pentes raides,
A vouloir affronter les lacets de BEY…RAIDE.
Pierre Delrieu
CC n°1527