Un samedi de juillet à quelques kilomètres de Briançon. La soirée s'est un peu éternisée et notre départ pour 8 h 30 est compromis. Changement de programme. C'est vers 9 h 30 que nous partons avec deux cols au menu de la matinée avant de retrouver épouses et enfants pour le pique-nique. Dans la fraîcheur matinale, nous descendons vers Chantemerle, le vent de face. Cela nous permet d'échauffer nos muscles avant d'attaquer le premier col : Le Granon. 1000 mètres de dénivelé sur une dizaine de kilomètres. De quoi avoir mal au jambes avant de déjeuner ! Petit arrêt au pied de la rampe pour quitter le coupe-vent et boire quelques gorgées d'eau. |
Chacun monte à son rythme. Mon compteur est en dessous de 10 mais je me maintiens à la hauteur d’Yves, Didier restant quelques mètres en arrière. Après les dernières maisons, j'ai l'impression que la rampe se fait moins rude et en regardant la route de Grenoble à Briançon, nous pouvons constater notre progression. Avant le carrefour avec le chemin qui mène au col de la Buffère, « j'accuse le coup » et je décroche de la roue d'Yves. Nous croisons une bergère et ses six cents moutons (estimation de Didier) et nous sommes maintenant à quelques kilomètres du sommet. Yves s'arrête pour s'alimenter. Puis les baraques du camp militaire sont en vue. Yves me rejoint et nous terminons ensemble les quelques hectomètres qui nous séparent du sommet et de la vue sur la vallée de la Clarée. Didier nous rejoint tout heureux d'avoir escaladé ce col en environ 1 heure 15. Mais la journée n'est pas finie, il nous faut maintenant descendre (du même côté) sur environ un kilomètre pour prendre le chemin du Col muletier des Barteaux avant notre pique-nique à 2400 mètres d'altitude. Et au menu de l'après midi, trois autres cols muletiers à plus de 2000 mètres. Patrick Babeau CC n°1976 |