Une cyclo féminine désire s'exprimer sur l'attitude de certains cyclos, accrochés à son maillot.
Il y a celui qui se fait tirer dans la côte.
Il y a celui qui veut chiper la barre de céréale dans sa poche.
Il y a celui qui à peur de se faire doubler dans la côte.
Il y a celui qui est collant dont elle a du mal à se décrocher.
Il y a celui qui vient s'essuyer la main sur son maillot alors qu'il vient de se moucher.
Il y a celui qui aimerait pousser deux féminines en même temps, mais qui n'en pousse aucune.
Et enfin il y a le frileux du petit matin qui vient se réchauffer la main sur la tiédeur de son dos.
Mais revenons à la réalité. Heureusement qu'ils sont là ces galants et sympathiques cyclos, pour me tirer, me pousser et m'emmener au sommet.
Sylvie Terat
CC 5522