Découverte par Christophe Colomb le 11 novembre 1493, jour de la Saint-Martin, l'île connut des fortunes diverses sous le joug espagnol. Le 13 mars 1648, les Français et les Hollandais débarquèrent simultanément sur l'île. N'ayant, ni les uns ni les autres, l'envie d'en découdre par les armes, ils décidèrent de se partager les 93 km2 d'une autre façon. Ils se placèrent chacun à une extrémité et il fut décidé qu'un homme de chaque camp marcherait à la rencontre l'un de l'autre, le point de rencontre déterminant le partage. L'anecdote de cette histoire nous dit que marcher donne soif et le Français, fidèle à sa tradition emporta du vin rouge, le Hollandais du gin. L'histoire ne nous dit pas si c'est à cause du gin, mais le soldat hollandais marcha moins vite que son homologue et de ce fait les 3/5 ème de l'île revinrent à la France. Quoi qu'il en soit, aucune contestation ne s'est élevée depuis la signature des accords sur le ''Mont des Accords''. La borne frontière qui marque la limite des deux territoires sans barrière ni contrôle demeure le symbole d'une cohabitation harmonieuse. |
Cycler à St-Martin n'est pas toujours aisé, certes les distances sont courtes mais les importants pourcentages sont au rendez-vous ; la location d'un VTT s'impose. Plusieurs cols existent sur l'île, la revue St-Martin Nature en cite trois, malheureusement absents des cartes. Une réussite tout de même, le col frontalier St Peters, superbe passage reliant les baies de Marigot et Philipsburg, muletier (R1/2) côté français, revêtu sur l'autre versant ; Seconde ascension : le Pic Paradis (424 m), point culminant de l'île, accessible depuis le bourg de Rambaud, une ligne droite abrupte sur une petite route bétonnée ne laisse aucun répit, puis la pente s'adoucit avant un dernier kilomètre muletier ( R1). Ultime grimpée : un morne anonyme où sont implantées les antennes de France Télécom, même ligne droite abrupte que le précédent, mais route bétonnée jusqu'au sommet avec une altitude avoisinant les 400 m. Pour conclure un mot sur l'île de St-Barthélémy qu'il faut absolument visiter. Si vous avez la possibilité d'apporter votre vélo, les cols de la Tourmente et de la Tourterelle ne seront qu'une formalité. Bernard LAVIEVILLE N°1282 d'AMIENS (Somme) |